# Nom : Saito
# Prénom : Akiya
# Date et lieu de naissance : 27/07/1990 à Osaka
# Âge : 26 ans
# Orientation sexuelle : Hétérosexuel
# Statut marital : Célibataire et Lié à un vampire
# Qualités : Captivant • Empathique • Audacieux • Infatiguable • Perspicace
# Défauts : Distrait • Imprudent • Obtus • Soupçonneux • Revanchard
# Taille : 1 m 70
# Poids : 58 kg
# Groupe : Calice
# Métier : Assistant avocat
# Ambition : Coffrer et punir les criminels (gagner son indépendance)

me'ow

Je n'ai pas vraiment de look à proprement parler. J'ai généralement des habits passés partout comme n’importe quelles personnes même si je peux m'habiller de façon plus classe en fonction de l'endroit où je dois me rendre ou de la personne que je rencontre. Donc ne vous attendez pas à quelque chose qui sort de l'ordinaire avec moi.

Je suis quelqu'un d'assez énigmatique. Malgré ma condition de calice, j'ai développé un goût prononcé pour l'indépendance. Être libre, avoir le choix de devenir ce que je veux... C'est vraiment ce que je veux et j'y arriverais !J'y est réussi une fois, pourquoi je ne le pourrais pas l'avoir une seconde fois malgré mon lien avec Hideaki. Je sais que je suis idéaliste, que j'envisage toujours le mieux que ce soit pour mon avenir ou celui des autres mais mon optimisme y est sûrement pour quelque chose. J'ai par contre un certain talent pour me retrouver dans des situations assez... Compliquées ? Mon imprudence doit y être pour quelque chose, ou peut-être la trop grande confiance en moi-même que je peux parfois montrer.  Malgré tout ça, je reste déterminé. ce n'est pas parce que je me fourre dans des pétrins pas possible que je dois baisser les bras ! Parce que si je le fais, qui protégera mes clients ? Ses gens victimes des autres. Je suis assez impulsif aussi, ce qui me conduit irrémédiablement dans des problèmes quand je me laisse guidé par ce sentiment. Agir avant de réfléchir c'est  un de mes principaux défauts, si on oublie que je suis incapable d'oublier ce qu'on m'a fait de bien comme de mal -oui, je me souviens toujours de toi qui à sept ans m'a voler ma sucette-. C'est ainsi. Parfois dépressif, j'ai tendance à penser à certains moments que le monde est bien sombre. Dans ces périodes là, il faut vraiment être très fort pour m'arracher ne serait-ce qu'une parole puisque je me mure dans un silence extrême. Elles sont assez rares, mais quand ça arrive, j'envoie tout le monde sur les roses, quitte à être blessant. Quand je veux la paix, je l'obtiens. Je sais ce que je veux, quand je le veux et je reste sur mes positions quoiqu'il arrive. Têtu, obtus, obstiné, vous pouvez utiliser tous les adjectifs que vous voulez mais si j'ai décider quelque chose, je m'y tient et jusqu'au bout. C'est pour ça que même après autant de temps, je n'ai pas abandonner l'idée que je pourrais avoir mon indépendance. Ça en dit long sur ma ténacité. Ténacité que je n'abandonnerais pour rien au monde même si pour cela je dois nier des choses évidentes.

Quand je suis né, dans quel lieu... Tout ça n'a pas de réelle importance. La vraie question, c'est plutôt dans quelle sorte de famille j'ai vu le jour qui est important. Une famille de calice. Que ce ce soit ma mère, mon père, mes grands-parents, mes oncles, mes tantes... Calices. Mon destin était tracé avant même que je ne prenne ma première respiration. Ils étaient calices, je serais calice puisque je ne pouvais déroger à cette règle.
Dès que je fus en âge de comprendre ce qu'on me disait, d'assimiler, on me bassina avec mon futur. Le premier mot que j'ai prononcé ne fut pas « Papa » ou « Maman », ce ne fut pas des mots qu'un enfant en bas âge prononcerait mais bel et bien le mot « calice ». Seul ce mot m'était réellement connu. Certes, je ne comprenais pas réellement ce que c'était mais j'avais assimilé la notion d'importance qu'on plaçait dedans. Je comprenais que ça valait la peine de se souvenir de ce mot.

En grandissant, ça ne s'arrangea pas, loin de là. Je recevais de multiples directives, de multiples conseils. Comment un gosse de huit ans est Sensé assimilé qu'il sera lié à vie à quelqu'un qu'il n'aura jamais vu ? Comment est-on censé se construire sainement et pleinement qu'on est élevé dans ces conditions ? Je ne savais pas, je me contentais d'apprendre ce qu'on me disait, de me faire à l'idée. Après tout, je n'avais pas le choix. On ne m'avait jamais laissé le choix. Alors je me contentais de rêver. De rêver de ce que je pourrais avoir si j'étais libre. De la vie qui aurait pu être la mienne.

Plus je grandissais, plus je refusais cette vie. Calice n'était pas fait pour moi et j'en étais intimement convaincu. J'avais besoin de liberté, d’indépendance. De vivre pour moi. Alors quand l'occasion se présenta enfin, quand suite à deux ans de préparation, je suis arrivé à échapper à ma famille, pour la première fois, je me suis senti vivant. Je pouvais faire ce qui me plaisait quand j'en avais envie. Chanter à tue tête et me foutre de ce vampire auquel j'étais destiné puisque jamais il ne m'aurait. Non, jamais. Et je mis un point d'honneur à ne pas me faire chopper. Je ne voulais plus jamais, pour rien au monde retourner dans ma « famille » pour subir une nouvelle fois cet embrigadement. Je ne voulais pas de ma condition de calice prédestiné, pas de ce vampire. Je voulais juste sentir le vent sur mon visage et la liberté courir dans mon corps.

Mais le destin nous rattrape toujours... Toujours. À l'aube de ma majorité, je me fis ramener au sein de ma famille, sans d'autres choix que d'y retourner. Ma liberté s'envolait, mon indépendance aussi. Il ne me restait qu'un souvenir de ce que c'était. Souvenir, oh oui....

Ma majorité passé, je me suis retrouvé lié avec le vampire qu'on me prédestinait depuis toujours. Nakano Hideaki.

J'étais définitivement, irrémédiablement lié.
Pour toujours. Sans d'autres choix possibles.

Cette idée avait eu du mal à s'installer dans mon crâne. J'avais eu du mal à l'accepter. Mais ce qui était fait, est fait et j'étais un calice. Son calice. Même si au départ, je m'étais plongé dans un mutisme, dans lequel il m'arrive de repartir quand je vais trop mal, j'avais finit par me faire à cette idée.

Après six ans, on peut dire qu'on a réellement appris à se connaître. On est bien plus fusionnels qu'au départ mais je souhaite quand même ma liberté. Même si je sais que je tiens bien trop à Hideaki pour me passer de lui. Tellement que je préfère, par moments nier notre lien plutôt de penser que je dois le partager. Égoïste peut-être mais c'est ainsi.
Je ne compte pas changer, pour rien au monde. Je continuerais à vouloir changer le monde à moi seul, à vouloir être l'unique calice d'Hideaki, à vouloir mon indépendance. Que ça plaise ou non.